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Scierie cochard

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La cheminée de la scierie mécanique de M. Cochard

Léon Vincent Cochard,  né en 1850 au Lion d’Angers, a appris le métier de sabotier avec son père. Pendant ses heures de repos, Léon Vincent dessine et redessine des plans et des bâtiments de sa future usine à sabots, sur lesquels apparaît toujours une grande cheminée… A l’aide d’emprunts financiers importants, il fit enfin construire sa fabrique de sabots. Son usine comprenait une puissante machine à vapeur répartissant son énergie aux machines-outils par un réseau de courroies souterraines. Cette haute cheminée ronde est en fait la seconde qui a succédé à une première massive et carrée qui s’était avérée vite polluante et trop basse. En ces années 1890, ce grand fût de briques était l’objet de grande considération au Lion d’Angers. L’entreprise de M. Cochard prospérant, il acheta ensuite du terrain autour pour l’extension des ateliers de sa scierie mécanique. L’effectif initial de sept hommes se multiplia pour atteindre un jour vingt-cinq. Les grumes (tronc d’arbre encore couvert de son écorce) étaient acheminées par voie fluviale puis par le chemin de fer tout nouveau. Décédé en 1924, ses fils prirent sa succession pendant quelques années jusqu’à ce que les bottes et sabots en caoutchouc supplantent les semelles de bois…

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